Le conseil ultime de Jonathan Anguelov ? Travailler, travailler, travailler. Et avec humilité surtout. Découvrez la personnalité sans détour du fondateur d’Aircall, un entrepreneur insatiable aux mille facettes.

Quelle est la chose dont tu es le plus fier aujourd’hui ?

Pas grand-chose. La chose dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à créer une entreprise qui est aujourd’hui leader sur son marché. Je crois que ça, c’est quelque chose qui me rend super fier.

Y a-t-il une autre boîte que tu aurais aimé lancer dans celle que tu vois ?

Airbnb, évidemment. L’immobilier, l’hôtellerie… Ce sont des secteurs que j’adore.

Un truc essentiel que tu aurais fait différemment si tu l’avais réalisé plus tôt ?

Changer. À chaque fois, j’ai mis du temps à changer. C’est long de faire des changements.

Tu as toujours été très entouré de personnes qui te font grandir. Qui sont les personnes qui te font grandir aujourd’hui ?

Mes amis, mon entourage… Tu vois, c’est marrant parce qu’il y a deux semaines, j’ai déjeuné avec ma première famille d’accueil pour la première fois depuis presque 20 ans. C’est elle qui s’occupait de moi de mes huit à mes dix ans. Je dormais chez Régine, à qui je passe le bonjour. C’est une femme formidable qui a des enfants formidables. Ils m’ont accueilli et m’ont aidé à grandir et énormément apporté. Je ne serais pas là s’ils n’avaient pas été là.

Quel est ton plus gros craquage ?

Ma première voiture était une Porsche. Je me suis acheté une Porsche alors que je n’étais pas riche à ce moment-là. Mais j’en avais tellement envie… J’ai toujours adoré les voitures et un peu avant 30 ans, je me suis dit, je veux m’acheter une Porsche. C’est un peu un craquage.

En dehors de l’application Aircall, une application dans ton téléphone que tu recommandes à tout le monde d’avoir ?

Surtout pas Instagram et TikTok. Sinon… Weather. Je regarde le temps tous les matins. Les applications que j’ouvre le plus souvent, c’est Le Figaro et Les Échos. J’aime bien lire les journaux dès que je m’ennuie, mais sinon, rien d’incroyable.

Y a-t-il une personne dans le monde entrepreneurial qui mériterait de venir raconter son histoire au micro et qui, pour toi, est une personne inspirante ?

Il y en a plein. Dans mes amis, il n’y a que ça. Comme j’ai dit, ils m’inspirent tous. Dans mes copains proches que j’admire pour ce qu’ils ont fait, il y a Jean-Philippe Cartier. C’est un entrepreneur formidable qui a fait des cafés, de l’hôtellerie, mais qui a aussi fait plein de trucs dans la tech avant. On peut penser à Frédéric Jousset aussi, co-fondateur de Webhelp. Arthur de Soultrait, fondateur de Vicomte A, est un beau sujet. Et je ne peux pas oublier Anthony Bourbon, qui a une histoire un peu similaire à la mienne et qui a une force intérieure de fou.

Si tu voulais donner un conseil à quelqu’un qui voudrait avoir ton parcours, ce serait lequel ?

Travaille. Travaille, travaille, et travaille. Et avec humilité.