Olivier Ramel évoque toujours son entreprise avec passion, mais il sait que la passion seule ne suffit pas sans un solide système d’organisation.
En réalité, c’est l’organisation qui a permis à son entreprise de s’autofinancer. Tout comme sa propre méthodologie de travail, Kymono a opté pour une approche financière particulière.
Lorsqu’on pense au financement d’une startup, on se focalise souvent sur les dépenses de fond, mais il est tout aussi essentiel de gérer les dépenses récurrentes. Olivier Ramel a une vision différente. Il a choisi de prendre un risque en investissant dans le capital humain, c’est-à-dire son équipe. Il a donc intensifié les dépenses liées au recrutement, tout en travaillant sur la visibilité de son entreprise, car avoir un excellent service ne suffit pas s’il n’est pas visible.
En ce qui concerne l’équipe, il insiste sur l’importance d’avoir un groupe cohérent qui travaille de concert dans la même direction, permettant ainsi de se consacrer à la vision de l’entreprise au lieu de devoir surveiller de près chaque aspect du travail.
« Nous avons réussi à déléguer rapidement, et j’ai pu mettre en place un management intermédiaire efficace dès le début, ce qui m’a permis de me concentrer sur l’avenir », explique-t-il.
Une organisation efficace des collaborateurs est un élément clé pour assurer un flux de travail fluide, sans devoir s’inquiéter constamment de la performance individuelle de chacun.
D’un autre côté, il met en avant l’importance de l’investissement dans le marketing. Pour des entreprises de services comme Kymono, cela est essentiel pour initier le projet. Une fois le démarrage effectué, le bouche-à-oreille peut prendre le relais et faciliter l’acquisition de clients. Cependant, il est essentiel de franchir cette première étape.
« Nous testons et prenons des notes sur de nombreux aspects, tout est soigneusement structuré, il n’y a pas de place au hasard. Nous avons une visibilité claire sur l’ensemble », nous a-t-il confié.
Prendre des risques fait partie intégrante de la vie d’une start-up, mais le faire sans une solide organisation peut s’avérer problématique. Bien sûr, la chance joue un rôle dans le succès entrepreneurial, que nous le voulions ou non. Cependant, nous avons la capacité d’influencer nos chances grâce à nos actions. Prendre des risques est nécessaire, mais il doit être calculé.
La différence entre un risque bien réfléchi et une décision impulsée peut faire la différence entre le succès et l’échec. Il est crucial d’évaluer attentivement les gains potentiels et les pertes, et de se demander si cela en vaut la peine. Si c’est le cas, foncez ! Sinon, la réponse est déjà là. Si vous hésitez, prenez le temps de réfléchir, méditer, et faites confiance à vos super-pouvoirs entrepreneuriaux.
Pour en savoir plus sur les défis et les risques qu’Olivier a relevés, il vous livre les clés dans cette vidéo 👇